Kaméléon Big Band : Articles de presse

Presse :


Concert du 15 janvier à Kaysersberg :

Le rayon de soleil du Kaméléon (DNA, 17/01/2017)

Il fait date dans l'année culturelle de Kaysersberg: le concert du big band Kaméléon a été offert dimanche 15 janvier dans un Badhus toujours trop petit pour les très nombreux amateurs de jazz.

Lié par un contrat moral avec la ville de Kaysersberg, le Kaméléon Big Band donne chaque début d'année un concert gratuit dans la salle du Badhus où pas une place ne reste libre.

Les 19 musiciens se font un plaisir de montrer leur savoir-faire. Sous les spots de la scène, les cuivres des trompettes, saxos et trombones jettent mille éclats. Respectant la règle du genre, le chef Pascal Steffanut présente et commente chaque morceau; il défend l'aspect pédagogique de ces concerts, destinés à faire aimer le jazz en s'adaptant au public de la salle, avec des morceaux standards et d'autres moins connus.

Avec la voix chaude d'Elodie Gisie, le répertoire peut se démultiplier à loisir et les grands noms sont tous passés en revue: John Coltrane, Miles Davis, Sonny Rollins, Wayne Shorter et bien d'autres. Tempo tantôt rapide du bepop, tantôt langoureux dans les blues, la musique du Kaméléon porte grand respect aux titres originaux, tout en se permettant des libertés d'interprétation qu'offrent l'excellente maîtrise des instruments, la parfaite connaissance des harmonies et surtout l'infinie complicité entre le chef et sa troupe. On vise la perfection tout en ne se prenant pas trop au sérieux: coup de soleil dans la grisaille du jour avec You are the sunshine of my life de Stevie Wonder, Little Sunflower, composé sous l'influence de fumettes illicites par Freddie Hubbard; et puisqu'il faisait étouffant dans la salle, Baby, it's cold outside, le duo du film Neptune's Daughter avec Elodie Gisie et David Elbling. Parfois, l'orchestre s'aventure dans le jazz moderne, mais retourne bien vite dans son fief du jazz de l'immédiat après-guerre ou le modal des années 60. Et Noël étant à peine passé, l'orchestre place son Big Band Christmas II , avec les si mielleux noëls américains.

Ayant fait fi de la grippe, du froid et des débats politiques à la télé, le public sous le charme en redemande encore. Alors en cadeau pour la route, pour la bonne humeur, Kaméléon mit tout son enthousiasme dans un tonifiant In the Mood de Glenn Miller: la salle était comblée.

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Article écrit par DNA


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