Kaméléon Big Band : Articles de presse

Presse :


10 ans du KBB :

Bouquet final! (DNA, 30/06/2015)

Pour ses dix ans d'existence, le Kaméléon Big Band de Kaysersberg s'est payé un week-end fleuve riche en nuances d'abord en Invitant le Freiburger Jazz Orchester le samedi soir, puis après s'être produit dans la rue devant le Badhus pour les touristes le dimanche matin, enfin en donnant une soirée remarquable à la salle Théo Faller où un public d'accros leur fit un triomphe dans une chaleur d'étuve.

Dès 17 h 30. leurs amis du Swing Cecil Band de Fraize sous la direction de Jean-Marie Antoine, intégrant quelques musiciens du KBB ont ouvert le bal d'un répertoire classique mais varié, de Duke Ellington à Count Basie en passant par Coltrane et le Sing sing song de Nougaro, en rendant un hommage appuyé au clavier aérien de Claude Bolling, -qui leur avait rendu visite il y a quelques années- tenu ce soir là par Anne Boulanger. Un feu d'artifices où la trompette de Dominique et les saxos de Philippe et Jean-Marie se taillèrent une part avantageuse, qui se termina dans la démesure mécanique du HonkyTonk Shuffle.

Après la pause, c'est le KBB qui investit la scène avec Pascal Steffanut aux commandes et les apparitions d'Elodie au chant qui annonça la couleur :The best is here to come. Agréablement illustré d'anecdotes enrichlssantes, le répertoire mit en vedette un Glenn Miner au destin tragique, tantôt langoureux tantôt frénétique dans des titres ayant atteint le statut de tubes universels comme String of pearl et surtout In the moud.

Mais cette soirée un peu spéciale fut l'occasion d'une intervention de Pierre Haessler, le président du KBB qui remercia la constance et la fidélité de ses musiciens qui font parfois plus de deux heures de route pour la répétition hebdomadaire, car, à part Elodie, aucun n’est de Kaysersberg. Il remit à chacun un cadeau ainsi qu'à Henri Stoll, fervent auditeur qui le premier, il y a 10 ans, fit confiance au groupe.

L'autre surprise de la soirée fut la visite d'anciens du KBB devenus entre temps professionnels :Claude Strub et sa basse, Rémy Schuh à la clarinette, dans un excité Chicken de Pastorius et le tonnerre des percussions de Jonathan Haessler qui dynamita si elle pouvait encore l'être la fameuse bande-annonce de The Artist. L'allégresse collective était à son comble, et c'est le plus bel instrument, la voix, qui conclut ce splendide anniversaire musical : celle d’Elodie, avec un souffle de modernité: Skyfall.

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